9.1.08

Le RMI : un exemple de l'imbécillité étatique couplée à la dictature soviétoïde molle

Les hommes de la Mafia l'Etat voudraient, contre tout principe de réalité, que tout le monde soit comme eux, des parasites payés à ne rien faire. Aussi ils n'ont de cesse d'augmenter toujours plus la classe des parasites - personne n'étant naturellement porté à avoir des relations avec des voleurs, il faut que le voleur paye pour attirer des clients (qui sont aussi des électeurs). J'emploie ici "client" dans son sens originel, celui qui chez les Romains se mettait sous la protection d’un homme plus aisé, le patronus (fin de la minute culturelle).

Rappel pour les altercomprenants : un parasite est quelqu'un qui vit aux dépens de quelqu'un d'autre sans son consentement. Exemple : un politicien (payeriez-vous l'impôt s'il était facultatif ?) ; un apparatchik de la Sécurité sociale (payeriez-vous vos cotisations "sociales" si elles étaient facultatives et si vous saviez ce que devient cet argent ?) ; un assisté, qui attend comme un dû sa part du butin redistribué par l'Etat, etc.

Notez qu'un mendiant n'est pas un parasite (revoyez la définition), pas plus qu'une prostituée, ou un capitaliste (sauf quand il est acoquiné avec les hommes de la Mafia l'Etat, ce qui est fréquent en France).

Le RMI est un excellent exemple de la façon dont l'Etat provoque catastrophe sur catastrophe dans une spirale sans fin (la seule fin possible étant la faillite).

Première étape : la pression fiscale toujours accrue appauvrit tout le monde. Ceux qui en souffrent le plus sont de plus en plus nombreux : ce sont les "nouveaux pauvres".

Deuxième étape : alerté de ce problème, l'Etat ne diminue pas la pression fiscale, cela impacterait son train de vie, il lui faudrait enlever des fromages à tous ses stipendiés (fonctionnaires, syndicats, journaux, associations bidons, entreprises, etc). Pour les plus pauvres, il est alors contraint de prévoir des mesures telles que le revenu minimum - qui a pour effet d'accroître encore la pression fiscale sur le reste de la population.

Troisième étape : l'effet d'aubaine joue à plein, le RMI attire de plus en plus de personnes (plus d'un million aujourd'hui). Il aide effectivement certaines personnes, bien rares, à s'en sortir, tandis que les autres se complaisent dans l'assistanat (la fameuse "trappe à pauvreté"). On voit aussi un grand nombre de personnes aisées qui touchent le RMI, car il est facile de s'organiser pour n'afficher aucun revenu. On se souvient du fameux Thierry F., ou certains de ces retraités anglais en villégiature dans le Sud.

Quatrième étape : l'Etat décide de "lutter contre les abus" qu'il a lui-même encouragés. Il ne voit pas d'autre solution à présent que d'évaluer le train de vie réel du RMIste, en croisant les fichiers sociaux, en fouinant dans la vie des gens (les dénonciateurs sont bienvenus) : un décret conditionnant le bénéfice du RMI au train de vie bientôt en vigueur.

Moins de liberté (la bigbrotherisation va de pair avec l'Etat-providence), davantage de fonctionnaires, chargés de ces tâches improductives, un seul résultat : la continuation de la catastrophe.

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